mardi 30 août 2011

Itadakimasu!

Bonjour tout le monde!
Tout d'abord, non, ce blog n'est pas mort. Depuis mon retour du Québec, j'ai quelques soucis, disons, logistiques : comme je n'ai pas de chez-moi et que je navigue entre trois appartements, il m'est difficile de prévoir quoi que ce soit. Entre les allers-retours et les démarches administratives, si j'ai pris le temps de cuisiner, je n'ai rien préparé de très original.
La recette d'aujourd'hui a d'ailleurs été réalisée par mon homme. Moi, je me suis contentée de prendre les photos :)

Le contexte est le même que d'habitude : après avoir fait la fête pendant trois jours, il nous a semblé raisonnable de faire une pause "saine", comprendre sans alcool ;) Et pour se faire, rien de mieux que la cuisine asiatique! Ce soir, donc, nous mangeons japonais.

Empruntée à ce site, la recette qui va suivre a été un peu modifiée, faute d'avoir mis la main sur tous les ingrédients. C'est aussi l'occasion de tester des produits que nous n'avions jamais utilisés, et de vous faire part de nos impressions à chaud.


Pour info


Le plat en question s'appelle gyûdon (littéralement, "bol de bœuf"). Comme le ramen, c'est une recette populaire : ça ne coûte pas trop cher et c'est nourrissant. Apparemment, c'est même la spécialité d'une chaîne de fast-food japonaise! Et comme pour le ramen, il existe des variantes.
Vous pouvez trouver les ingrédients dans une épicerie asiatique. A noter que la plupart sont très peu caloriques, à l'image du tofu.

Gyû-Don

Commençons par préparer le riz. Un bon verre devrait suffire à deux personnes. Nous avons utilisé un riz spécial sushi, mais ce n'est pas obligatoire. Par contre, évitez le riz long! Vous n'arriverez à rien sinon :)
Versez le riz dans un saladier plein d'eau et brassez-le. Ensuite, transvasez dans une passoire. Renouvelez l'opération plusieurs fois, jusqu'à ce que l'eau soit claire. Ensuite, vous pouvez l'égoutter, dix minutes environ.


Une fois le riz égoutté, mettez-le à tremper dans une fois et demie son volume d'eau. Soit un verre et demi, si vous avez suivi :)

Théoriquement, la recette contient du shirataki : ce sont des vermicelles fabriqués à partir d'une plante appelée konjac, dont on consomme, si j'ai bien compris, la racine. Nous n'en avons pas trouvé mais, après vérification, nous aurions pu le remplacer par des vermicelles de riz ou de soja. Nous avons opté pour des germes de soja. Avant de les consommer, il faut les faire blanchir quelques minutes dans l'eau bouillante.

Environ 150g

Il vous faudra de la viande de bœuf. Suivant les conseils du site que je mentionnais tout à l'heure, nous avons pris du faux-filet, qui s'est avéré assez sec. Problème de cuisson? Toujours est-il que la viande doit être un peu grasse ; à mon avis de la viande à bourguignon ferait bien l'affaire. 230g environ, que vous placez quelques minutes au congélateur : ça va l'attendrir et elle sera plus facile à découper.

Votre riz a assez trempé. Couvrez-le et allumez la plaque. Dès que ça commence à bouillir, remuez et remettez à feu doux. Faites cuire dix minutes.

Vous voyez la boite de tofu sur la première photo? Découpez-en la moitié en petits cubes. Le site recommandais de le couper sur la paume, mais j'ignore si c'est vraiment utile. Sachez juste que le tofu, c'est fragile.

Débitez le blanc d'un poireau en rondelles (ne jetez pas le vert : congelez-le, par exemple. Je vais bien trouver quelque chose à faire avec... C'est bête de jeter des trucs comestibles :))

Sortez la viande du congel' et coupez-la en lamelles d'environ un centimètre d'épaisseur.


Il y a des chances que le soja soit prêt, ne l'oubliez pas ;) Si les dix minutes du riz sont écoulées, mettez le feu au minimum, et chauffez-le encore cinq minutes. Il est recommandé de ne pas ouvrir le couvercle pendant la cuisson.

Passons à la sauce. Dans une casserole, mettez : deux cuillers à soupe de saké, une cuiller à soupe de sucre et une de sauce soja. Mélangez et portez à ébullition. A ce moment-là, ajoutez le bœuf. Une fois qu'il est cuit, retirez-le et mettez le poireau, le tofu, et les germes de soja.
Choisissez une casserole dont le fond ne soit pas trop épais. Nous avons eu du mal à faire chauffer la nôtre et je pense que ça a joué sur la consistance de la viande.
Recouvrez d'eau. Ajoutez une cuiller à café de dashi. Il s'agit d'un bouillon de poisson, en poudre. Ne bombez pas la cuiller : c'est très concentré! Le plat risque d'être trop salé si vous abusez. Laissez cuire 5 minutes avant d'ajouter une cuiller à café de sucre et une cuiller à soupe et demie de sauce soja. Laissez encore mijoter quelques minutes, avant de remettre le bœuf pour le réchauffer.

Vous n'avez plus qu'à dresser vos assiettes! (enfin, vos bols)


Vous mettez donc le riz au fond. Normalement, on "trie" un peu les aliments, en faisant des espèces de "parts" : un tiers de viande, un tiers de tofu, un tiers de shirataki. C'est plus joli, mais pas évident vu qu'on a tout fait cuire ensemble.
Sachez également, pour les plus audacieux d'entre vous, que ce plat s'accompagne d'un œuf cru, dans un récipient à part, et dans lequel vous trempez vos bouchées. J'ai essayé, et c'est vrai que ça rajoute de la consistance, et du goût!


En conclusion

C'est un plat que je referais, mais en coupant le tofu plus petit : ce truc a quand même une consistance assez dégueulasse, sauf pour les amateurs de babybel. Par ailleurs, je me demande s'il ne faudrait pas un peu plus de sauce.
Les ingrédients proprement japonais ne sont pas chers et, mis à part le tofu, peuvent se conserver, ce qui en fait un plat idéal pour les pauvres ;)

Accompagnez d'un thé vert japonais, et vous avez un beau repas ultra sain :)

Edit

Bon, je l'ai refait hier soir (sans l’œuf), et c'était dégueulasse :) La faute à une viande impossible à mastiquer. Donc, petit conseil : prenez vraiment des carrés style bourguignon, pour plus d'épaisseur. Faites les juste dorer rapidement dans la sauce, et ne les retirez pas de la casserole. Finissez la cuisson avec les autres ingrédients pour que la viande puisse mijoter. Et ne coupez quand même pas le tofu trop petit, sous peine qu'il ne se délite dans la préparation.
Enfin, pas trop d'eau, pour ne pas diluer le goût du fond de sauce.

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