vendredi 4 mai 2012

Gâteau au chocolat et aux poires - une bonne raison de reprendre du service

Allez, hop ! Je pense que plus personne ne vient ici, depuis le temps que je n'ai pas fait de mise à jour. A vrai dire, je comptais fermer boutique, faute d'investissement, et puis en fait non, c'est le printemps, j'ai envie de cuisiner, alors je reprends du service !
On se met aux couleurs de saison (et puis c'est super à la mode, le vert) et c'est reparti. Pour mon grand retour, je vais d'abord vous donner une recette fort intéressante (en plus c'est un dessert, et vous n'en verrez pas souvent ici), puis lancer un appel à suggestions. Oui je suis comme ça moi, j'écris un blog de cuisine pour poser des questions plutôt que pour proposer des idées :)

Gâteau au chocolat et aux poires


Pourquoi c'est une recette intéressante? Parce qu'en fait, c'est un ratage. Ou plutôt, c'est le résultat d'une bourde, qui s'est avérée une très bonne idée par la suite :P

Voilà ce que vous devez faire pour vous aussi vous rater en beauté et obtenir un résultat tout à fait cool :

Faites fondre une plaquette de chocolat à dessert (je prends du Nestlé par habitude et je ne me souviens pas combien elle pèse. Mais elles font toutes le même poids, non?) Moi je le fais au bain-marie même si j'ai un micro-ondes, mais c'est comme vous préférez.

Une fois fondu, transférez dans un saladier (à moins que votre casserole soit super grande hein) et mélangez avec 100g de sucre.
Ajoutez 3 jaunes d’œufs (gardez les blancs!) 100g de farine, une cuiller à café de levure et mélangez à nouveau. Vous allez trouver ça très chiant à faire parce que le mélange est très compact, mais faites quand même :)
Faites monter les trois blancs d’œufs en neige et incorporez-les comme vous voulez. Je sais que c'est mal, mais de toute façon, c'est presque impossible de pas les briser, donc ne vous cassez pas les pieds.

C'est pas pour faire de la pub, c'est pour donner une idée de la taille :)
Ajoutez la moitié d'une grosse boîte de poires au sirop (évidemment, vous coupez les poires en dés, hein :))

Versez dans un plat allant au four. Moi, j'ai utilisé un moule à cake, donc relativement épais, que je n'ai pas beurré. Laissez cuire environ une demi-heure à 180° (avec un four comme le mien, presque plutôt 25min). Rien ne vous empêche de vérifier la cuisson en plantant un couteau dedans : s'il ressort sec, c'est bon.

Sachez qu'à l'origine, il y a du beurre dans cette recette... Et pas qu'un peu : 150g au bas mot, et je l'ai tout simplement oublié. Je m'attendais à un résultat très sec, ce ne fut pas le cas. Par contre, ça m'étonnerait que cette variante fonctionne aussi bien avec des poires fraiches, qui rendront moins de jus. L'avantage, c'est qu'il me semble que celles et ceux qui surveillent leur poids devraient trouver leur compte dans ce gâteau "allégé".

Si vous ne savez pas quoi faire du reste de poires, vous pouvez les incorporer à un gâteau au yaourt (à la fin). Je ne vous donne pas ma recette parce que je n'ai rien inventé (si ce n'est que je mets deux yaourts, là où souvent les recettes n'en préconisent qu'un - sinon c'est sec).

Appel à suggestion : pour une espèce de faux smoothie

Voilà. J'avais envie de yaourt à boire donc j'ai mixé un yaourt nature avec deux poignées de framboises surgelées et un filet de jus de citron vert, mais ça manquait de quelque chose. Mais quoi??

mercredi 31 août 2011

Côtes de porc à la fêta

L'autre jour, j'étais seule à la maison et il fallait que je finisse les denrées périssables. J'ai donc mitonné ce petit plat. C'est d'une simplicité enfantine mais j'ai trouvé le résultat succulent, donc je partage ;)

Mettez deux-trois cuillers à soupe d'huile d'olive dans une poêle. Attendez qu'elle soit bien chaude, puis déposez-y deux côtes de porc. L'idée, c'est de les faire roussir à feu vif, mais pas de les cuire à cœur. C'est la couleur caramel qui donne du goût à la viande blanche, mais si vous les laissez trop longtemps, elles vont cuire et sécher. Donc, faites-les dorer des deux côtés, puis retirez-les de la poêle. Si comme moi vous avez des plaques électriques longues à refroidir, je vous conseille carrément de couper le jus et de remettre votre poêle sur un autre emplacement.

Découpez grossièrement la moitié d'une barquette de fêta, et faites-la fondre dans la poêle précédemment utilisée, en remuant de temps en temps. Ajoutez une dizaine de tomates cerises coupées en deux, ainsi que des olives vertes. Remettez vos côtes de porc et laissez cuire à feux doux. J'avoue que je ne me souviens plus si j'ai couvert, mais si vous y allez doucement je ne pense pas que ce soit indispensable. Il devrait falloir une dizaine de minutes pour achever la cuisson de la viande. N'hésitez pas à fendre le centre pour vérifier : on ne rigole pas avec le porc pas cuit! (Ma poignée de lecteurs sait forcément ça, mais bon sait-on jamais, peut-être que mon blog va devenir culte :D)

On peut ajouter des herbes : romarin, basilic (frais, un délice dans ce genre de plat)...

J'ai accompagné ce repas d'un demi-verre de riz semi-complet. Commencez par la cuisson du riz si vous faites comme moi - surtout avec du complet ou semi-complet, plus long à cuire. En boisson, vous pouvez boire de l'eau, ou du gaspacho - vert, pour ma part.

mardi 30 août 2011

Itadakimasu!

Bonjour tout le monde!
Tout d'abord, non, ce blog n'est pas mort. Depuis mon retour du Québec, j'ai quelques soucis, disons, logistiques : comme je n'ai pas de chez-moi et que je navigue entre trois appartements, il m'est difficile de prévoir quoi que ce soit. Entre les allers-retours et les démarches administratives, si j'ai pris le temps de cuisiner, je n'ai rien préparé de très original.
La recette d'aujourd'hui a d'ailleurs été réalisée par mon homme. Moi, je me suis contentée de prendre les photos :)

Le contexte est le même que d'habitude : après avoir fait la fête pendant trois jours, il nous a semblé raisonnable de faire une pause "saine", comprendre sans alcool ;) Et pour se faire, rien de mieux que la cuisine asiatique! Ce soir, donc, nous mangeons japonais.

Empruntée à ce site, la recette qui va suivre a été un peu modifiée, faute d'avoir mis la main sur tous les ingrédients. C'est aussi l'occasion de tester des produits que nous n'avions jamais utilisés, et de vous faire part de nos impressions à chaud.


Pour info


Le plat en question s'appelle gyûdon (littéralement, "bol de bœuf"). Comme le ramen, c'est une recette populaire : ça ne coûte pas trop cher et c'est nourrissant. Apparemment, c'est même la spécialité d'une chaîne de fast-food japonaise! Et comme pour le ramen, il existe des variantes.
Vous pouvez trouver les ingrédients dans une épicerie asiatique. A noter que la plupart sont très peu caloriques, à l'image du tofu.

Gyû-Don

Commençons par préparer le riz. Un bon verre devrait suffire à deux personnes. Nous avons utilisé un riz spécial sushi, mais ce n'est pas obligatoire. Par contre, évitez le riz long! Vous n'arriverez à rien sinon :)
Versez le riz dans un saladier plein d'eau et brassez-le. Ensuite, transvasez dans une passoire. Renouvelez l'opération plusieurs fois, jusqu'à ce que l'eau soit claire. Ensuite, vous pouvez l'égoutter, dix minutes environ.


Une fois le riz égoutté, mettez-le à tremper dans une fois et demie son volume d'eau. Soit un verre et demi, si vous avez suivi :)

Théoriquement, la recette contient du shirataki : ce sont des vermicelles fabriqués à partir d'une plante appelée konjac, dont on consomme, si j'ai bien compris, la racine. Nous n'en avons pas trouvé mais, après vérification, nous aurions pu le remplacer par des vermicelles de riz ou de soja. Nous avons opté pour des germes de soja. Avant de les consommer, il faut les faire blanchir quelques minutes dans l'eau bouillante.

Environ 150g

Il vous faudra de la viande de bœuf. Suivant les conseils du site que je mentionnais tout à l'heure, nous avons pris du faux-filet, qui s'est avéré assez sec. Problème de cuisson? Toujours est-il que la viande doit être un peu grasse ; à mon avis de la viande à bourguignon ferait bien l'affaire. 230g environ, que vous placez quelques minutes au congélateur : ça va l'attendrir et elle sera plus facile à découper.

Votre riz a assez trempé. Couvrez-le et allumez la plaque. Dès que ça commence à bouillir, remuez et remettez à feu doux. Faites cuire dix minutes.

Vous voyez la boite de tofu sur la première photo? Découpez-en la moitié en petits cubes. Le site recommandais de le couper sur la paume, mais j'ignore si c'est vraiment utile. Sachez juste que le tofu, c'est fragile.

Débitez le blanc d'un poireau en rondelles (ne jetez pas le vert : congelez-le, par exemple. Je vais bien trouver quelque chose à faire avec... C'est bête de jeter des trucs comestibles :))

Sortez la viande du congel' et coupez-la en lamelles d'environ un centimètre d'épaisseur.


Il y a des chances que le soja soit prêt, ne l'oubliez pas ;) Si les dix minutes du riz sont écoulées, mettez le feu au minimum, et chauffez-le encore cinq minutes. Il est recommandé de ne pas ouvrir le couvercle pendant la cuisson.

Passons à la sauce. Dans une casserole, mettez : deux cuillers à soupe de saké, une cuiller à soupe de sucre et une de sauce soja. Mélangez et portez à ébullition. A ce moment-là, ajoutez le bœuf. Une fois qu'il est cuit, retirez-le et mettez le poireau, le tofu, et les germes de soja.
Choisissez une casserole dont le fond ne soit pas trop épais. Nous avons eu du mal à faire chauffer la nôtre et je pense que ça a joué sur la consistance de la viande.
Recouvrez d'eau. Ajoutez une cuiller à café de dashi. Il s'agit d'un bouillon de poisson, en poudre. Ne bombez pas la cuiller : c'est très concentré! Le plat risque d'être trop salé si vous abusez. Laissez cuire 5 minutes avant d'ajouter une cuiller à café de sucre et une cuiller à soupe et demie de sauce soja. Laissez encore mijoter quelques minutes, avant de remettre le bœuf pour le réchauffer.

Vous n'avez plus qu'à dresser vos assiettes! (enfin, vos bols)


Vous mettez donc le riz au fond. Normalement, on "trie" un peu les aliments, en faisant des espèces de "parts" : un tiers de viande, un tiers de tofu, un tiers de shirataki. C'est plus joli, mais pas évident vu qu'on a tout fait cuire ensemble.
Sachez également, pour les plus audacieux d'entre vous, que ce plat s'accompagne d'un œuf cru, dans un récipient à part, et dans lequel vous trempez vos bouchées. J'ai essayé, et c'est vrai que ça rajoute de la consistance, et du goût!


En conclusion

C'est un plat que je referais, mais en coupant le tofu plus petit : ce truc a quand même une consistance assez dégueulasse, sauf pour les amateurs de babybel. Par ailleurs, je me demande s'il ne faudrait pas un peu plus de sauce.
Les ingrédients proprement japonais ne sont pas chers et, mis à part le tofu, peuvent se conserver, ce qui en fait un plat idéal pour les pauvres ;)

Accompagnez d'un thé vert japonais, et vous avez un beau repas ultra sain :)

Edit

Bon, je l'ai refait hier soir (sans l’œuf), et c'était dégueulasse :) La faute à une viande impossible à mastiquer. Donc, petit conseil : prenez vraiment des carrés style bourguignon, pour plus d'épaisseur. Faites les juste dorer rapidement dans la sauce, et ne les retirez pas de la casserole. Finissez la cuisson avec les autres ingrédients pour que la viande puisse mijoter. Et ne coupez quand même pas le tofu trop petit, sous peine qu'il ne se délite dans la préparation.
Enfin, pas trop d'eau, pour ne pas diluer le goût du fond de sauce.

mardi 28 juin 2011

L'Oncle Sam n'est pas un fin gastronome

J'avais promis des mises à jour automatiques et j'ai failli. J'accepte de subir le châtiment de votre choix, à condition qu'il ne s'agisse pas de manger du cheddar. Le cheddar... Est le véritable ennemi. C'est à cause de lui, et de lui seul, que j'ai dû renoncer à poster quelque chose ces dernières semaines.

En partant aux Etats-Unis, j'avais l'intention de découvrir des paysages... et des plats. Je n'avais pas tellement d'a priori : après tout, nous Français passons pour des gens se nourrissant au quotidien de pain et de vin. Aucune raison que les Américains ne mangent que des hamburgers, sous prétexte qu'ils les ont inventés.

En fait, si les Américains ne se nourrissent pas exclusivement de hamburgers, ils n'en sont pas moins de piètres cuisiniers. Bien sûr, je me base sur mon expérience, qui n'est pas celle des grands resto mais celles des dinners, implantés dans les petites villes ou dans les zones industrielles. Mais il y a des détails qui ne trompent pas. Aucune personne normalement constituée ne recouvre fièrement un beau steack d'une tranche de cheddar industriel. Ni ne croit réellement manger sainement en noyant une assiette de légumes nature dans une louche de fromage fondu bien épais.

La plupart des plats que j'ai goûtés aux Etats-Unis avaient un point commun : il y a toujours un ingrédient en trop. Une tranche de cheddar dans la purée, du sirop de maïs dans la salade de pommes de terre... comme si la recette de base n'avait pas assez de goût. Ou plutôt, comme si tout ce qui n'était pas gras et/ou sucré ne pouvait trouver grâce aux yeux des Américains. D'après ce que j'ai observé, même quand ils ont le choix, déjeunant dans un endroit qui propose aussi du poisson et des salades, ils mangent donc... des hamburgers, qui combinent les trois ingrédients de base de leur cuisine : le steack haché, le cheddar et la feuille de salade.

Il y a deux endroits où j'ai vraiment bien mangé. Un dinner dans le Dakota du Nord, décoré de massacres et d'animaux empaillés (je n'aime pas beaucoup ça mais il faut reconnaître que c'était du beau travail) et où on mangeait dans de la vaisselle métallique comme de vrais trappeurs ; et un resto mexicain, en Arizona je crois. Dans ce dernier, les portions étaient un peu trop grosses, sachant que généralement je mange plus que la moyenne des gens. Mais les produits venaient d'exploitations voisines et avaient vraiment du goût.
J'oublie un resto en Californie, mais c'était un japonais donc ça ne compte pas ;)

Deux resto en vingt-cinq jours de voyage... c'est peu!
Le truc, c'est que les aliments sont toujours les mêmes d'un bout à l'autre des Etats-Unis. Que ce soient les légumes ou la façon générale de les cuisiner, tout ça manque un peu d'inventivité. Encore une fois, je reconnais que dans les établissements bon marché, il ne faut pas s'attendre à redécouvrir la gastronomie. Mais quand je regarde la carte des cantines de supermarché, en France, j'ai l'impression d'une plus grande variété de plats.
Aux Etats-Unis et alors que l'été commence avec sa farandolle de fruits et légumes savoureux, je n'ai mangé que des pommes (en tarte chez macdo, très bon, soit dit en passant), des bleuets et des canneberges (partout où vous voulez mettre un fruit), des poivrons et des avocats. Ah et de la salade croquante avec des doses microscopiques de carottes rapées, et quelques rondelles de tomates. Tous les plats sont servis avec de soit-disant "French Toasts", des tranches de pain grillé et frotté à l'ail.


En tout cas, mon expérience culinaire américaine m'a permis de mieux cerner mes attentes. Attendez-vous donc à des mises à jour plus régulières :) Je pense aussi que je vous ferai également part des ratages et des tests, et pas seulement des résultats aboutis. Après tout, je suis encore novice ;)

samedi 14 mai 2011

Idée repas

J'aime bien manger un repas complet - comprendre, une entrée, un plat principal et un dessert -, mais ça pose toujours tout un tas de problèmes organisationnels. En gros, vous vous retrouvez à avaler votre entrée sur le pouce, en préparant le plat suivant. Il y a deux jours, j'ai pourtant enfin réussi mon pari : servir trois plats composés pour partie de légumes ou de fruits, très faciles à réaliser, en peu de temps. Je vous livre mon menu. (Comme d'habitude, les proportions sont pour deux personnes)

L'entrée : Mousse d'asperges au saumon

Je tiens d'emblée à préciser que je suis très fière de cette recette! Je me suis inspirée, évidemment, d'idées glanées sur Internet, mais le choix final des ingrédients et leurs proportions sont de moi. C'est la première fois que "j'invente" une recette et le résultat était super bon :P
J'ai utilisé des asperges vertes en boîte. Les Québécois étant un peu bizarres, ils donnent les quantités en millilitres. Ma boîte contenait donc 341ml d'asperges. Je pense que toutes les conserves sont à peu près équivalentes, du moment que vous prenez des asperges entières et fines.
Retirez l'eau et épongez un peu les asperges avec du sopalin. Gardez-en quatre, mettez le reste dans le récipient du mixeur et ajoutez :
- une grosse tomate cerise
- une demi-boîte de saumon en eau, soit 75g (j'entends par là du saumon conditionné comme le thon. Je ne savais pas que ça se faisait avant d'arriver ici, mais Mathias m'assure qu'on en trouve également en France)
- trois cuillers à soupe de crème fraîche
- un œuf
- une pincée de cumin
- du sel et du poivre
Mixez jusqu'à l'obtention d'une crème onctueuse.
Beurrez deux ramequins et versez-y le mélange. Puis, enfournez au bain-marie, à 180°, pendant quarante à cinquante minutes. Pour savoir si c'est cuit, il suffit, comme pour un gâteau, de plonger un couteau dans la préparation : s'il ressort sec, c'est bon.

Une fois que c'est prêt, laissez refroidir. Vous pourrez démouler vos mousses un peu avant de passer à table et ainsi dresser vos assiettes en avance. Décorez avec les asperges que vous aviez mises de côté et une tomate cerise coupée en deux.

Ah bordel, Mathias et sa passion pour le noir et blanc... :D
C'est prêt. Vous pouvez laisser au frais, et préparer votre plat. Y'a pas de presse! (traduction : rien ne presse ;P)

Le plat : rôti de bœuf et brocolis

Choisissez un petit rôti de bœuf et, si vous aimez ça, piquez quelques gousses d'ail à l'intérieur (entières, mais épluchées). La cuisson du bœuf est très facile : au four, vingt minutes par livre. C'est-à-dire que si votre rôti pèse six cents grammes, il devra cuire pendant environ vingt-cinq minutes (une livre, c'est un peu moins de la moitié d'un kilo).
Pendant ce temps, cuisez vos brocolis (j'utilise un bouquet de brocolis frais pour deux personnes), entre cinq et huit minutes dans l'eau bouillante, selon que vous les aimez bien tendres ou fermes. (N'oubliez pas de les laver au préalable). Je voulais réaliser cette recette avec des échalotes, mais je n'en avais plus, donc j'ai mis un petit oignon. On le fait revenir dans le beurre jusqu'à ce qu'il soit doré. Ajoutez les brocolis une fois cuits et nappez le tout de crème fraîche. Puis, ajoutez un peu de coulis de tomates, suffisamment pour bien colorer la sauce, sans quoi on ne le sentira pas. Laissez mijotez à feu très doux, le temps de déguster l'entrée, par exemple :)

Le dessert : salade de fraises

C'est quasiment la première chose que vous devriez préparer, comme ça, tout est prêt en avance. Choisissez des fraises bien mûres : bien rouges, pas trop fermes. L'assaisonnement est à votre convenance : vous pouvez tout simplement les saupoudrer de sucre et arroser d'un filet de jus de citron, vous pouvez ajouter des épices (pourquoi pas de la cardamome?), des bananes... De toute manière, il faut que ça reste au moins une heure au frigo, pour que les fraises dégorgent un peu.

Et voilà! Un repas plein de vitamines, léger, ultra simple et rapide à réaliser!
(Nadia, si tu as des idées sur la façon dont on pourrait réaliser une entrée similaire sans crème, n'hésite pas à nous en faire part :))

jeudi 28 avril 2011

Zoom sur... le chou-fleur

C'est la saison du chou-fleur, des asperges et des artichauts... Autrement dit, une période extrêmement casse-pieds pour qui veut manger de saison mais n'a pas un goût prononcé pour les légumes bizarres.

Je fais partie de ceux qui n'ont pas grand amour pour le chou-fleur : ça sent fort mais ce n'est pas très savoureux. Je me souviens cependant que mon père le cuisinait en gratin et que même Mathias, qui normalement fuit rien qu'en sentant l'odeur (qu'il flaire de très, très loin) l'avait apprécié. J'ai moi-même testé quelques façons de l'accommoder, et puisque j'ai fort bien mangé, j'ai décidé de partager ces découvertes avec vous.

Tout d'abord, un peu de culture

Le chou-fleur est une plante, dont on consomme le méristème ; un organe qui, à terme, se transformera en tiges qui porteront des fleurs. On le récolte entre les mois de mars et de mai, et possiblement en automne. C'est un légume* extrêmement répandu puisqu'on le cultive aussi bien en Chine qu'au Mexique, en passant par l'Europe et les États-Unis.

* Le mot "légume" désigne en fait la partie comestible d'une plante potagère, ou plus généralement, les plantes que l'on mange...

Les recettes
Ma première proposition sera donc un gratin, que je recommande particulièrement à Muriel, pour plusieurs raisons:
- ce qui donne du goût, c'est la béchamel, et la béchamel, c'est un truc que les garçons qui n'aiment pas les légumes, comme Scott par exemple, aiment bien ;)
- c'est une version "légère" de la béchamel, donc ce n'est pas très calorique.


Détachez les bouquets du chou-fleur avec un couteau. Faites les assez petits, ça cuira mieux et la sauce imprégnera mieux. Lavez-les. Pour la cuisson, vous avez plusieurs choix. Vous pouvez les cuire dans une casserole d'eau bouillante légèrement salée, ou bien à la vapeur. Pour ma part, je les fais à la vapeur : je trouve que ça préserve vraiment le goût. C'est un peu plus long, une vingtaine de minutes, je pense. Je fais en sorte qu'ils soient bien tendres (vérifiez à la pointe du couteau) parce que j'ai horreur des légumes croquants, mais ça, c'est à votre convenance :)

Pendant que vos choux-fleurs cuisent, préparez un bouillon de volaille en faisant fondre un cube (ou une belle cuiller à café de poudre) dans 50cl d'eau chaude. Ensuite, attendez que les choux-fleurs soient cuits, parce qu'une fois la béchamel commencée, vous ne pourrez plus vous interrompre.

La béchamel

Les proportions de base, pour moi qui adore la béchamel, c'est 40g de beurre, 40g de farine. Si vous ne voulez pas noyer votre plat dans la sauce, je pense que vous pouvez les ramener à 30g de chaque.
Faites fondre le beurre dans une petite casserole. Ajoutez la farine en remuant. Vous allez obtenir une pâte épaisse qui ne vous paraîtra pas du tout comestible ;)
C'est le moment d'ajouter le bouillon, progressivement, sans jamais cesser de remuer. Le mélange va absorber continuellement, c'est pourquoi il faut y aller doucement, pour finir par obtenir une texture onctueuse, pas complètement liquide, mais qu'on peut néanmoins verser. Normalement, la béchamel se fait avec du lait, c'est ce qui fait que cette version est plus light. Vous pouvez incorporer une pincée de muscade, c'est très bon.

Vous n'avez plus qu'à disposer vos choux-fleurs dans un plat à gratin, avec des dés de jambon, et à bien recouvrir de sauce. Saupoudrez de gruyère râpé et mettez au four, jusqu'à ce que le fromage ait fondu et légèrement gratiné.

Plus consistant, idéal pour un repas de midi (mais je suppose que comme moi, vous cuisinez plutôt le soir, faute de temps à midi - à moins de tout préparer la veille, tiens, en voilà une bonne idée), la salade chaude.

L'idéal serait de la réaliser avec des pâtes fraîches style tortellinis, mais c'est beaucoup plus coûteux. Donc moi, je la fais avec des coquillettes ou des macaronis. Découpez et faites cuire les choux-fleurs comme dans la recette précédente. Suivant que vous les faites à la vapeur ou non, vous pouvez cuire les pâtes en même temps.
Ouvrez une barquette de lardons. Pour qu'ils soient moins gras, je vous conseille de les plonger quelques minutes dans de l'eau bouillante.

Dans une poêle, versez un filet d'huile d'olive. Faites revenir deux petites échalotes puis ajoutez les lardons et une poignée de noisettes. Quand les pâtes et le chou-fleur sont cuits, ajoutez-les dans la poêle et faites encore revenir un peu, le temps de les griller légèrement. Salez, poivrez, et parsemez de thym et de ciboulette. C'est prêt!


Voilà deux petites recettes extrêmement simples, mais bonnes. Un bon moyen, aussi, d'introduire le chou-fleur dans ses habitudes. Ça ne sera peut-être jamais votre légume préféré (ce n'est pas le mien, en tout cas!), mais ça permet de varier un peu.

lundi 11 avril 2011

Filet de porc sur salade colorée

Cette recette est composée d'ingrédients estivaux, mais qui sont en réalité disponibles toute l'année sur les étalages. Ce qui en fait également un plat idéal pour narguer l'hiver et sa sale grisaille. Ce n'est pas une recette express, mais elle demeure néanmoins très facile à réaliser, et en termes de préparation, plutôt rapide.

Voilà de quoi vous aurez besoin : un filet de porc (sans blague), un poivron rouge (un beau, pas un petit raplaplat), un oignon rouge (je n'en ai jamais acheté en France ; ici ils sont très gros, donc une moitié suffit), une salade type frisée et une petite boîte de maïs.

Par ailleurs, ce plat s'arrose de sauce ranch.  Je suis obligée d'avouer que j'ai acheté la mienne toute faite... C'est une sauce typiquement américaine et je ne sais pas si vous en trouverez en France. Donc je vais vous indiquer comment en préparer une, mais je n'ai pas testé le résultat :S
J'ai cherché sur Internet et j'ai trouvé plusieurs façons de la faire. Je vous indique celle qui semble le plus proche, niveau composition, de celle que j'ai utilisée. Il vous faudra donc : un yaourt, l'équivalent en mayonnaise, un demi pot de yaourt de lait ribot (ne me demandez pas ce que vous allez bien pouvoir faire de votre bouteille après, je n'ai jamais utilisé de lait ribot de toute ma vie ;)), six cuillers à soupe d'oignon en poudre, un peu d'ail (en poudre également) et de la ciboulette.

Mettez le four à préchauffer à 210°C. Découpez le poivron et l'oignon en fines lamelles. Ne hachez pas trop l'oignon : il faut que les morceaux soient bien proportionnés par rapport à ceux du poivron.
Versez de l'huile d'olive dans une poêle. Je sais pas, moi, deux ou trois cuillers à soupe. J'ai remarqué qu'il ne faut pas être timide avec l'huile d'olive : en un sens, plus il y en a, meilleur c'est. Regardez combien ils en mettent, dans les émissions de cuisine à la télé. Donc, vous faites revenir doucement vos lamelles d'oignon et de poivron dans l'huile. Pendant ce temps-là, mélangez une cuiller à soupe de cassonade avec une cuiller à café de cumin, et enrobez-en votre filet de porc.
Ajoutez le maïs à la poêle.
Quand le four est chaud, transférez vos légumes dans un plat à gratin et posez le filet de porc par-dessus. De mon expérience, il faudra une quarantaine de minutes pour que la viande soit cuite. Vous pouvez préparer la sauce ranch pendant ce temps, en mélangeant tous les ingrédients cités plus haut.
A la fin de la cuisson, dressez vos assiettes en déposant un lit de feuilles de salade au fond. Puis ajoutez les légumes et les tranches de filet, et arrosez le tout de sauce ranch.

M'est avis qu'un verre de rosé accompagnera bien ce plat, même si moi j'ai bu du rouge.

Et cette recette me permet d'introduire une thématique spéciale recettes américaines, mais à ce propos, vous en saurez plus sur le blog québécois, dès demain :)